C’est une dame, la trentaine sonnée, assise à même le sol qui a été retrouvée au carrefour Messassi, elle venait d’être jetée hors d’un taxi avant qu’elle n’arrive à destination. Pleurant à grosses larmes, la commerçante raconte sa mésaventure.
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En effet la dame revenait du marché où elle vient d’écouler sa marchandise lorsqu’elle a emprunté un taxi et quelques minutes plus tard d’autres passagers vont se joindre au voyage qui va plutôt tourner au vinaigre parce que durant le trajet, les autres passagers auraient engagé un débat auquel la dame a pris part en donnant son point de vue, une approche qui a consisté à distraire Régine car ayant fait confiance aux autres occupants du véhicule, elle a prêté le flanc qui a permis aux agresseurs de mieux préparer le coup.
Selon ses dires, les bandits « m’ont neutralisé et dépossédé de mon argent évalué à 500 mille francs » et ne pouvant résister à ses bourreaux « j’ai dû lâcher le sac qui a été fouillé dans tous les sens ». Couverte de poussière elle ne sait « comment faire car l’argent issu de la vente du piment devait servir à rembourser une dette ».
Poursuivant son récit, Régine révèle qu’après avoir subit l’agression, elle a tenté en vain de rattraper les voleurs qui ont fondu dans la nature à bord de ce taxi d’un autre genre, sans immatriculation et ayant à bord les trois gaillards. Des cris de détresse qui n’ont porté aucun fruit puisque que les bandits continuent de courir vers une destination dont la victime ignore. Les populations venues à la rescousse n’ont pas pu calmer les pleurs de la femme restée inconsolable. Elle ne compte pas porter plainte car « je remets tout au Seigneur qui va décider du sort de ces loubards » rassure-t-elle.
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Selon des indiscrétions, le trajet en question est le terrain par excellence des actes de banditisme. Les femmes payent le plus souvent le lourd tribut de ces braquages en empruntant ces véhicules lugubres et infestés de bandits de grands chemins.